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Une beauté dévastée

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Une beauté dévastée


Notre planète n’est-elle pas le reflet de ce que nous sommes devenus : une société dévastée, abîmée ?


Depuis sa création, la Terre a traversé d’innombrables épreuves. Au fil des milliards d’années, elle a su faire preuve d’une résilience admirable, façonnant patiemment chaque détail : la constitution de ses couches profondes, l’apparition des premiers micro-organismes, l'oxygène, puis la formation d’une couche d’ozone protectrice et des végétaux.


Quelle fascination d’apprendre que quelques micro-organismes furent créés pour que dans leur mort, ils deviennent roches et modèlent ainsi notre environnement tel un artiste. Dans la vie comme dans la mort, un rôle essentiel. Chaque être vivant a sa place, avec une mission précise.


Puis, il y a quelques millions d’années seulement, l’Homme apparut. Le dernier venu. Il pourrait s’en étonner, lui qui possède le plus gros cerveau ! Lui qui se croit le seul à détenir une conscience et qui se prend régulièrement pour Dieu. Et pourtant, à l’échelle de l’univers, il est arrivé le mois dernier. Et cela a suffi pour qu’il foute tout en l’air.

Une question demeure : à quoi peut-il bien servir ?


Nos ancêtres primitifs, eux, vénéraient la Terre et ses ressources. Ils lui rendaient hommage à travers des cultes sacrés. Ces « sauvages », comme on aime à les nommer, honoraient la Terre avec respect et humilité. Puis le cerveau de l’Homme grandit, et son intelligence sembla s’accompagner d’une arrogance et d’une avidité croissantes. Devant ce constat, je m’interroge sur le bienfondé de notre existence. Sommes-nous une plus-value pour notre planète ? Ou ne faisons-nous qu’en tirer profit sans jamais lui rendre en retour ?


Et si je pousse plus loin la réflexion, d’autres questions surgissent : Y avait-il un plan pour l’Humanité ? Doter l’Homme d’une grande capacité de raisonnement était-il une expérience, une sorte de « test » pour voir ce qu’il ferait de ce don ? De ce fait, avons-nous échoué ?


Peut-être que chaque évolution humaine a commencé par une phase d’expérimentation, suivie d’autodestruction et de disparition. Ce que nous vivons aujourd’hui, à l’ère de l’anthropocène, annonce peut-être la fin de notre espèce. Une espèce qui, contrairement aux autres, laissera des traces visibles durant des millions d’années : les vestiges accablants d’une destruction sans précédent de ses minéraux, de sa faune et de sa flore. Nous avons gravé dans la roche la preuve d’un génie devenu fou.


À mesure que les consciences s’éveillent, le chaos grandit. L’écart se creuse entre la paralysie d’une civilisation démunie face à l’ampleur du désastre, et les tâtonnements d’un monde en quête de renouveau.


Pourtant, je crois encore en une poignée d’humains profondément engagés dans la guérison de la planète et de son humanité. Je garde la foi, coûte que coûte, dans cette vie sinueuse. Il m’arrive parfois de me demander s’il n’est pas trop tard, mais mon cœur prend le relais et je me rappelle que tout renait de ses cendres.


Dès aujourd’hui, nous pouvons ralentir notre rythme. À notre échelle, chacun peut agir. Se responsabiliser, prendre conscience, s’interroger, consommer de manière différente, c’est déjà faire un pas de côté pour s’éveiller et quitter le troupeau endormi.


Je crois que nous subissons tous ce monde. Même ceux qui semblent engourdis souffrent en silence : leur âme sait, mais ils ne l’écoutent plus, car la douleur est trop grande. Et si j’en crois ce que je ressens, personne ne souhaite d’un monde terrifiant et hostile pour sa descendance. Pourtant, nous restons figés, paralysés devant l’immensité du défi.


Y aurait-il un grand bouton pour passer à l’Action ? Non. Mais il existe des petites actions, qui, mises bout à bout, finissent par créer de grandes transformations. C’est une chaîne de gestes, d’idées, de propositions et de mises en œuvre qui peut réellement changer le cours des choses. Autrement dit, quelle que soit sa taille, toute action compte. Il n’y a pas de petites actions. Il n’y a que des actions.


Méfions-nous de notre ego : il peut nous chuchoter que nous sommes trop faibles, trop peu nombreux, que cela ne sert à rien… ou pire encore, qu’ « on a la flemme ». Notre civilisation s’entasse dans des parcs de béton, s’endort devant des boîtes à clic et se nourrit de poison. Il est temps de se réveiller, car nous avons tous un rôle à jouer pour empêcher l’extinction de l’Homme.


La question n’est pas de savoir si nous en avons envie ou non , car tôt ou tard, la réalité s’imposera à nous, soyez en sûrs. La seule question est : voulons-nous commencer maintenant, ou attendre d’être  prochainement les victimes d’un monde qui part en fumée ?


Cyrielle Lylidee

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